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Le Centre d’Affaires Cureux : UN LONG HISTORIQUE.

Le centre d’Affaires Cureux tiens son nom de la célèbre maison Michel-Cureux qui présente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale mais aussi pour son histoire.

La maison Michel-Cureux compte parmi les plus anciennes résidences de la ville de Québec. Classé immeuble patrimordiale depuis 1965.

La maison Cureux est un lieu inspirant où l’on devient qu’un passager en transit privilégié d’y travailler.

Son histoire

  • La maison Michel-Cureux est érigée sur un terrain autrefois compris dans une plus grande propriété concédée en 1651 à Mathieu Huboust Deslongchamps (vers 1627-1678).
  • Le 5 septembre 1691, le terrain, qui comprend alors une maison et une étable, est acquis par le jardinier Gabriel Duchesne (1656-1691) et sa femme Anne Demers (1665-1711). Duchesne meurt peu de temps après. En 1693, sa veuve épouse en secondes noces l’aubergiste Michel Cureux dit Saint-Germain (1664-vers 1711), qui acquiert par la suite les titres de propriété.
  • En 1709, l’ingénieur Jacques Levasseur de Nérée (avant 1664-vers 1723) travaille au complètement des fortifications en prévision d’une attaque britannique. Les autorités font démolir toutes les constructions qui nuisent aux travaux visant à prolonger le mur d’enceinte et celles à proximité qui pourraient tomber aux mains des assaillants. La maison et les dépendances de l’aubergiste Michel Cureux dit Saint-Germain (1664-vers 1711), qui occupent une position stratégique, comptent parmi les bâtiments dont la démolition est autorisée par le gouverneur général de la Nouvelle-France Philippe de Rigaud de Vaudreuil (marquis de Vaudreuil, 1643-1725) et les intendants Antoine-Denis (1679-1737) et Jacques Raudot (1638-1728).
  • Après le décès de leur père, Louis (né en 1702) et Michel (1698-1780) Cureux dit Saint-Germain héritent de la propriété. De 1712 à 1714, l’emplacement est loué au jardinier René Fournier (1685-1748). Les héritiers obtiennent, au terme d’un long procès contre le gouvernement, l’autorisation de rebâtir. En 1729, Louis et Michel, respectivement forgeron et aubergiste, font ériger sur le terrain encore vacant deux maisons contiguës en pierre en bordure de la rue Saint-Louis. Elles sont construites par le maçon Jacques Ménard dit Deslauriers (1688-1754).
  • La maison Michel-Cureux connaît au cours des années plusieurs propriétaires, dont le shérif James Shepherd (1730-1822) qui l’utilise comme résidence et bureau. En 1886, elle est acquise par Bernard Maguire, qui y exploite un restaurant. En 1897, celui-ci remplace le toit aigu à deux versants droits par un toit mansardé. La demeure édifiée pour Louis Cureux est démolie vers la même époque.
  • La maison Michel-Cureux est classée immeuble patrimoniale en 1965. D’importants travaux de restauration sont réalisés en 1968 et elle est transformée en immeuble de bureaux.

Son architecture

L’habitation témoigne de l’évolution de l’architecture résidentielle aux XVIIIe et au XIXe siècles. Érigée en 1729 par le maçon Jacques Ménard dit Deslauriers (1688-1754), elle présente des éléments caractéristiques de maison urbaine du Régime français, dont l’implantation en bordure de la rue, le carré en maçonnerie bas et peu dégagé du sol et les murs coupe-feu se prolongeant au-delà de la toiture. Son toit aigu à deux versants droits est remplacé en 1897 par un toit mansardé d’influence Second Empire.

Éléments caractéristiques

Les caractéristiques de la maison Michel-Cureux liées à ses valeurs architecturale et historique comprennent, notamment :

  • l’implantation en bordure de la rue, au coeur du site patrimonial du Vieux-Québec;
  • le volume, dont le plan rectangulaire à deux étages et demi ainsi que le toit mansardé percé de deux rangées de lucarnes à pignon;
  • les matériaux, dont la maçonnerie de moellons, le crépi du mur pignon ouest et la couverture en tôle à la canadienne;
  • les ouvertures, dont les fenêtres rectangulaires en bois à battants et à petits carreaux, la porte en bois vitrée et à panneaux ainsi que les chambranles en bois;
  • les murs coupe-feu surmontés d’une souche de cheminée, dont l’une en pierre;
  • éléments menuisés de la façade, dont les chambranles et la corniche à consoles et à caissons, constituent également des ajouts postérieurs
  • les éléments de l’intérieur, dont le manteau de cheminée en pierre bouchardée.

http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=92639&type=bien#.VcJkFBO1a9K

Quelques propriétaires de la Maison Cureux :

Raudot, Antoine-Denis

Né en 1679 en France, Antoine-Denis Raudot est le fils de Jacques Raudot, conseiller à la Cour des aides de Paris et intendant de la Nouvelle-France, et de Françoise Gioux.

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Jacques Raudot Jacques Raudot

Né en 1638, Jacques Raudot est le fils de Jean Raudot, seigneur de Bazernes et de Coudray, fermier général et secrétaire du roi, et de Marguerite Talon, fille de Jean Talon, receveur général des « boettes et monnoyes de France »

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Philippe de RigaudPhilippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil (v. 1643-1725)
/ Henri Beau – 1923 / Bibliothèque et Archives Canada – Domaine public

Cureux dit Saint-Germain, Louis

Né le 8 août 1702 à Québec, Louis Cureux dit Saint-Germain est le fils de Michel Cureux dit Saint-Germain, aubergiste, et d’Anne Demers.

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Demers, Anne (1665 – 1711)

Duchesne, Gabriel (1656 – 1691)

Fournier, René (1685 – 1748)

Huboust Deslongchamps, Mathieu (vers 1627 – 1678)

Levasseur de Neré, Jacques (vers 1662 – vers 1723)

Maguire, Bernard Ménard dit Deslauriers, Jacques (1688 – 1754) – Constructeur

Shepherd, James (vers 1730-1822)

plaque commémorative Maison Cureux

Sur la plaque :

Maison Cureux

Michel Cureux dit Saint-Germain possédait sur cet emplacement une maison que l’ingénieur des fortifications de la ville de Québec fit détruire en 1709 dans le but de prolonger la muraille qui protégeait la ville. La démolition fut la cause d’un long procès à l’issue duquel Michel Cureux fils, aubergiste, obtint l’autorisation de rebâtir sur le terrain familial demeuré inoccupé pendant vingt ans. Cette maison fut érigée par le maître maçon Jacques Ménard. Son toit à pente aiguë fut remplacé vers 1890 par le toit en mansarde actuel. La maison Cureux, la plus ancienne habitation de la rue Saint-Louis après la maison Jacquet, fut classée en 1965 par la Commission des monuments historiques du Québec.